jeudi 30 juillet 2009

Allez, on ressort un cahier et un crayon !

Il faut être vraiment motivé ici pour vouloir travailler. Déjà qu'il fait 40 degrés (et ce n'est pas une façon de parler), avoir un emploi du temps a relevé d'un quasi exploit. Je vous passerai les détails administratifs, mais obtenir une photocopie de tous les emplois du temps (un pour chaque section, soit 17 emploi du temps au total), relevait presque de la fiction. Les indiens sont quand même très contradictoires. Il suffit que vous leur apportiez un papier, ils vont en faire trois photocopies, une pour eux, une pour moi, une au cas où. Mais par contre, dès qu'il faut tirer une vingtaine de pages, ils font la gueule ... Un joli sourire plus loin, quelques éloges sur l'université plus tard ... j'avais enfin mes emplois du temps !


Après, il a fallu résoudre une sorte d'équation complexe, comme je l'expliquais précédemment : bons profs, bons horaires, bon cours. La encore, mission impossible ... néanmoins, en me creusant la tête pendant deux jours, j'avais réussi à faire coïncider plus au moins 4 matières (soit 12h/semaine) avec juste "one hour clashing", c'est à dire deux heures de cours qui se superposent. Pas très grave ...


J'essaie donc de joindre Madame Ferrand, qui est la directrice de l'Institut de Droit Comparé à Lyon, pour lui soumettre mon choix de cours (ce que j'ai fait in extremis puisqu'elle partait en vacances le lendemain). Je mets des jolies formules, pour lui dire que 4 ça passe, mais que 3 cours c'est quand même vachement mieux ! Et là ... elle me fait comprendre que 4 est vraiment le minimum, dans la mesure où le nombre de cours reflètera également la qualité de mon master. Et accessoirement ... elle dirige un des M2 que je convoite, celui de de Droit bancaire et marchés financiers de l'IDEA. Donc, j'ai été un peu contrainte de rajouter un cours ... Le nombre d'heures se superposant est passé à trois. Mais bon, elle n'a pas tord !

Je suis ensuite retournée voir le doyen, pour lui montrer ma sélection. Je lui ai fait les yeux doux pour les heures se superposant, car bien entendu, il y avait d'autres possibilités, mais ça m'obligeait à venir à la fac le vendredi et le samedi ... alors que je compte plutôt voyager à ces moments là ! J'étais allée voir un cours le matin même, de Contract law (définition des différents types d'offres ... bon ...). Le prof était légèrement antipathique et était d'un académisme absolument ... désapointant. En accord avec le doyen, j'ai donc changé de professeur, ce qui m'évite un chevauchement. J'ai un cours le vendredi, mais qui est selon ses dires "optionnel" pour moi. Très bien, très bien.


J'ai aussi assisté à un autre cours, par contre la prof a vraiment l'air super. Je l'avais déjà rencontrée auparavant, elle savait qui j'étais. D'un aure côté, je suis vite repérée, je n'ai croisé aucun étudiant étranger (sauf peut être des asiatiques et encore je n'en suis pas sûre). Si elle avait l'air très bien, elle a pété une crise car il manquait énormément d'étudiants et a donc décidé de ne pas assurer son cours. C'est un cours de 3ème année, les étudiants sont rodés. Aparemment, les absences des professeurs sont choses assez courante ici, mais ça les "traumatise" plus que nous en France car ça veut dire plus de travail à la maison.


(Je vais faire mon premier voyage en train demain ! Je pars demain à 5h du mat', en classe sleeper, et j'arrive sur le coup des 12h à Haridwar ! J'emporte mon réflex, je vous ramènerai plein de super photos ... Pas de souci pour le train, je suis allée investir dans un cadenas !)

1 commentaires:

Popelchen a dit…

Et ouais, c'est comme ca que je me suis retrouvée à 6 matières par semestre !!!!
Mais bon au moins je me dis que j'aurais un vrai bulletin et que quand je souhaiterais faire le LLM, j'aurais quasiment aucune matière à passer.